673 - 70 Vers un village Provençal.

      Ce matin, je suis dans notre chambre ou plutôt dans la chambre d’Aïcha. Je suis couchée à ses pieds. Elle lit des messages sur son téléphone. On vient de se réveiller. Elle me dit :
     — Tu dois aller immédiatement chez Monsieur Shindy.
     Pourquoi ? J’ai peur… Je lui réponds :
     — Vous venez avec moi, Mademoiselle ?
     — Il veut te voir toi et vite. 
     Je suis nue, je lui demande :
     — Je peux m’habiller, Mademoiselle ?
     — NON ! Suis-moi.
     Je suis nue, pas lavée… et j’ai peur.
     On court nues dans les couloirs du fort. On arrive devant sa porte, elle toque et me pousse à l’intérieur de la chambre. Monsieur Shindy est nu sur son lit avec une jolie Indienne… euh… Une fille des Indes, pas une fille avec une plume sur la tête. Je pense à ce genre de bêtise quand je suis bien stressée. Je reste là, les yeux baissés. Je prends mon courage à deux mains pour dire :
     — Bonjour Monsieur, bonjour Mademoiselle, je…
     La fille me montre le sol du doigt. Voilà un message clair, je me mets à genoux, les mains sur les reins, les yeux baissés. Il parlent de moi manifestement, dans une langue qu’on ne doit parler que du côté de Calcutta. J’ai toujours les yeux baissés et j’ai un petit défaut : j’imagine toujours que le pire va arriver. La fille claque des doigts et me montre la forêt noire qui recouvre son sexe. Ça au moins, c’est clair, je me glisse entre ses cuisses et je colle ma bouche à sa chatte comme une « oreille de vénus » se colle à un séduisant rocher. C’est la première fois que je lèche une chatte indienne, son odeur et son goût me plaisent. Elle claque des doigts et j’émerge, d’entre ses cuisses, bouche humide. Elle me dit :
     — Alors c’est toi, Fanny…
     — Oui Mademoiselle.
     — Nous avons appris qu’avant de faire fortune, ta famille et toi vous viviez dans les quartiers de l’Estaque.
     — Oui Mademoiselle.
     — Tu faisais la Fanny, celle dont les perdants à la pétanque embrassent les fesses. Les photos, c’est une bonne idée, les gens aiment ce genre de… « gadgets », mais….
     Elle s’arrête de parler, mais quoi ? Elle poursuit :
     — Les perdants pourront embrasser tes fesses ou te donner quelques claques. Le tout sera photographié et les photos seront mises dans une pochette avec un dessin te représentant. 
     Eh ! Pourquoi toujours me fesser ? Je rougis, parce que je crois qu’elle sait ce que je pense, elle dit :
     — Tu as un beau cul, on a envie de le fesser. On connaît tes tendances, petite, ce n’est pas quelques claques sur les fesses qui te font peur.    
     Je dois répondre, mais quoi ? La vérité :
     — C’est vrai, Mademoiselle, quand ce n’est pas…
     Elle me coupe :
     — Monsieur Shindy et moi, nous avons eu une idée.
     Alors c’est elle qui décide avec lui ? Les gens très riches peuvent changer d’avis, qui pourrait le leur reprocher ? Mais elle, c’est juste une jolie fille qui couche avec Monsieur Shindy. Je rougis parce que j’ai à nouveau peur qu’elle ait deviné à quoi je pense. Elle dit :
     — Je me suis renseignée sur le personnage de Fanny, elle est née dans les quartiers populaires, c’est une blanchisseuse ou une vendeuse sur les marchés. Elle est certes jolie, avec un derrière appétissant, mais c’est une fille facile. Tu te retrouves dans cette description ?
     — Oui, Mademoiselle.
     Elle ferme un instant les yeux. Moi, je suis à moitié sous le drap et j’ai l’odeur de sa chatte sur le visage. Elle me dit :
     — Ce qui va amuser les clients, c’est de se retrouver dans un village, à jouer à la pétanque et embrasser les fesses de filles du peuple. Est-ce que tu sais parler comme les filles du peuple à l’époque ? 
     On n’a pas toujours été riche et j’ai tout fait pour ne jamais avoir une once d’accent de Marseille. Mais je dois plaire à… l’Indienne et surtout à Monsieur Shindy. Elle me regarde fixement. Je vais plonger au plus profond de ma mémoire et je réponds comme on parle encore à l’Estaque. Enfin, surtout les gens les plus âgés.                  
     Je lui dis :
     — Soi de Marselha, ieu, Mademoisèla, segur que ai l’accent.
     Elle me sourit et dit :
     — Belle et intelligente, heureusement que tu as des goûts spéciaux, sinon tu serais dangereuse, tu pourrais prendre ma place.
     Elle rit, moi aussi, un tout petit peu… Elle ajoute :
     — Tu auras des baisers sur les fesses et des claques pour ceux qui veulent. De plus, ma belle...
     Ma belle, j’adore !
     — Le soir, tu iras au café-bordel et tu feras ce que tu fais le mieux, c’est-à-dire ?
     Je sais ce qu’elle veut que je dise :
     — La prostituïda.
     — Bravo petite, tu feras la pute oui, tu lécheras les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les propres et ceux qui ne le sont pas. C’est ça ?
     — Oui Mademoiselle. 
     Elle se tourne vers Monsieur Shindy et lui dit :
     — Cette fille est une vraie Fanny, prête à tout pour satisfaire ses Maîtres. Ça me plairait qu’on baise avec elle.
     Elle poursuit :
     — Sa soumission m’excite. Je veux que tu la baises pendant que je la lèche, je veux que tes couilles me balaient le visage à chaque coup de reins… Baba, please.
     Mais… Baba, ça veut dire papa dans une des langues des Indes, le bengali, je crois. Baba répond :
     — C’est vrai que dans les bordels de province, il y avait souvent des étrangères. Tu pourrais y aller quand tu en as envie. 
     — Merci, Baba chéri.
     Elle se couche sur le lit et me dit :
     — Couche-toi sur moi, tête-bêche.
     Moi je ne discute pas avec la fille ou la petite amie du grand patron. Je me couche sur elle en posant délicatement ma chatte sur son visage. Ensuite ? Est-ce qu’il va le faire ? Ah, oui. Il s’agenouille les jambes écartées au-dessus du visage de sa fille, le sexe pointant vers ma cible. J’espère pour elle qu’il va s’enfoncer dans ma chatte et pas dans mon cul. Il lui dit :
     — Prête, Chandra ?
     — Oui, Monsieur.
     Elle joue vraiment à la pute, moi, je suis obligée. Il enfonce son sexe dans mon écrin humide. Oui, ce n’est pas mon genre de parler d’une façon aussi précieuse, je dirais plutôt : il enfonce sa grosse bite dans ma chatte, sans difficulté. J’avoue qu’imaginer les couilles de Monsieur Shendy balayant le visage de sa fille, ça m’excite. 
     Il s’enfonce en moi facilement, je ne sais pas si c’est le yoga ou le shiatsu qui renforce son contrôle sur son sexe. Je nous imagine : Kali lèche les couilles de Brahma couchée sur Lakshmi. Pardon, future lectrice imaginaire du Bengale, mais reconnaissez que le Kama sutra vient de chez vous. Surtout ne pas penser à ça, je veux « tenir » parce que les Dieux qui baisent, ça m’excite. Tiens bon, Fanny/Lakshmi !
     Je vais arrêter avec les Dieux, Monsieur Shindy jouit dans ma chatte et je jouis, mais bien. 


     Monsieur Shindy sort lentement de ma chatte et son sperme inonde le visage de sa fille… Il me dit :
     — Assieds-toi sur le visage de Chandra.
     — Oui Monsieur Brahma.
     Il rit et me dit :
     — Pourquoi Brahma ?
     — Le Dieu des Dieux, Monsieur Shindy.
     Il rit encore, ce qui doit être rarissime, et me dit :
     — C’est joli et toi, tu es qui ?
     — Lakshmi. Et votre fille, Kali.
     Il répond :
     — Kali n’est pas spécialement gentille, mais tu as raison.
     Je m’assieds sur son visage et on est presque collées l’une à l’autre par le sperme.
Quand il en a assez, il me dit :
     — Va rejoindre Aïcha, tu as différentes choses à faire
     Je me plie en deux pour les saluer et file vers la chambre de Aïcha. Je toque, elle dit : 
     — Entre.
     Elle est assise dans le lit et elle dicte un texte, dans une langue qui m’est inconnue, genre du phénicien. Elle termine rapidement et me dit :
     — Et alors, il a jouit sur ton visage ?
     Monsieur Shindy ou sa fille ne m’ont pas dit que notre conversation et ce que nous avons fait étaient confidentiels. En plus, je suis sûre qu’Aïcha sait tout ce qui s’est passé, enfin ce que Monsieur Shindy veut qu’elle sache. Je lui explique tout ce qu’on a fait et à la fin, j’ajoute :
     — Il a terminé en disant que vous deviez… m’amener manger une glace, une brésilienne.
     Elle rit et me dit :
     — Tu essaies de me piéger ?
     — Juste pour vous amuser, Mademoiselle.
     — Bon, ce que tu ne sais pas c’est qu’on va rejoindre pas mal d’autres gens, avant d’aller visiter le village. Mais d’abord, tu vas laver ton visage, tu sens la chatte de Chandra, mais bien.
     J’y vais rapidement et quand je reviens, je lui dis :
     — Je serai la Fanny du village ?
     — Oui, une des Fanny. On a tous été surpris que tu parles toujours l’occitan. Il y aura sans doute d’autres filles, enfin on t’expliquera. Maintenant, on s’habille et on va rejoindre ces gens et visiter le village. Tu devras donner ton avis sur différentes choses.
     — Moi, Mademoiselle ?
     — Oui, tu es intelligente pour une Fanny. 
     Moi, intelligente ? C’est nouveau ça. Elle ajoute :
     — Mets ces vêtements, on va voir le village.
     Je mets les vêtements qui sont sur le lit : une courte jupe à plis et à fleurs, oui, c’est curieux dit comme ça, mais bon, comme disait l’autre, la future lectrice imaginaire comprendra. 
     — Fanny, tu rêves ?
     — Oui, pardon Mademoiselle.    
     On part dans les couloirs, le fort a gardé son apparence ancienne, mais une partie de l’intérieur a été complètement transformé. On va dans une grande pièce où il y a une fenêtre donnant sur la mer. Il y a pas mal de monde, plusieurs hommes et femmes bien habillés et puis des gens du peuple. Depuis la visite à Monsieur Shindy, j’ai décidé de me servir de mon cerveau.
     Il y a une vingtaine de personnes qui viennent sans doute de l’Estaque. Ils sont âgés dans l’ensemble et il doit même y avoir des sans-abris. Enfin, c’est l’impression que j’ai. Il y a aussi des jolies filles. Un homme séduisant d’une cinquantaine d’années me dit :
     — Je suis Edgard Colombiani, le patron du bar restaurant. 
     Je réponds :
     — Enchantée, Monsieur.
     Il m’embrasse sur la bouche, c’est gentil. Il ajoute : 
     — Montre-nous tes fesses, petite Fanny.
     Pour une fois, je suis un peu gênée, mais je réponds :
     — Oui Monsieur.
     Je fais quelques pas et je tourne sur moi-même, ma jupe large s’envole… Ensuite je leur tourne le dos, relève la jupe jusqu’à la taille et je me penche en avant tout en baissant ma culotte. Je remue les fesses de gauche à droite. Oui, c’est tout une technique de faire Fanny.
     À mon grand soulagement, j’entends des compliments et même des applaudissements. Un vieux Monsieur dit : 
     — C’est notre vraie Fanny, l’est parfaite.
     Par contre, une femme bien habillée me dit :
     — Tu n’as jamais été opérée ?
     Quelle connasse ! Je réponds : 
     Jamais, connasse ou alors... 
     — Non jamais, Madame.
     Un vieux de l’Estaque vient me tâter les fesses et dit :
     — Reconeissi son culo.
     Il y a même des compliments provenant des gens bien habillés. Monsieur Edgard nous dit :
     — Les amis, on va visiter « Lo vilatge de Fanny ». 
     On prend une des sorties pour quitter le fort. On monte sur une colline couverte de mimosas, ils ne sont pas en fleurs parce qu’on est en été, mais au printemps, cette colline doit être superbe. Aïcha me rejoint et elle me demande :
     — Tout s’est bien passé ?
     — Oui Mademoiselle, il paraît que je suis une super Fanny.        
     Elle met sa main sur mes fesses en disant :
     — C’est vrai.
     Un compliment, ça fait du bien, surtout de sa part. 

     À suivre.

Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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